Un jeu d'enfer !
Parmi les innombrables jeux du genre, ce qui fait sortir Green Hell du lot, c'est la crédibilité de la survie.
Le joueur sera forcé de faire l'équilibriste pour se maintenir en bonne santé.
Entre déshydratation et insomnies, en passant par la faim, les blessures, les infections, la fièvre, les autochtones hostiles, les bêtes sauvages, les intoxications alimentaires, les parasites, le venin de certaines créatures et les crises urticaires, c'est l'environnement tout entier qui le menace.
Pour y parvenir, il devra se débrouiller pour créer des outils rudimentaires et quelques structures de fortune.
D'ailleurs, la présence de certains instruments issus de technologies primitives est un détail très bien pensé.
Les développeurs ont aussi fait preuve de bon sens en implantant des espèces typiques à l’Amazonie dans leur jeu.
Même si je suis personnellement déçu concernant l'absence de certains animaux emblématiques de cette région.
Du coté scénaristique, c'est plutôt fade.
Le joueur devient le Dr Jake Higgins, anthropologiste. Avec sa femme interprète, Mia, ils étudient une tribu isolée et ses coutumes.
Après, s'être séparés Jake reçoit un appel de détresse et se perd en tentant de la retrouver. Ainsi, débute le jeu.
Sans trop en dévoiler, il est impossible de deviner le contexte de tout cela avant d'arriver à la fin du jeu. C'est la partie plaisante.
Néanmoins, on réalise très vite beaucoup de choses, trop téléphonées, trop clichées. Alors nous sommes pris à contre-pied, sans pour autant être surpris...
Excepté cela, les défauts majeurs sont : un sérieux problème de hitbox, une mauvaise optimisation, avoir permis un reset des besoins à chaque nouvelle phase (rendant le jeu super simple après une première aventure).
Les autres aspects positifs : la mécaniques de gameplay nous permettant de pouvoir lancer nos outils, l'IA des animaux assez logique.
Pour résumer, Green Hell reste un jeu vidéo, incomparable à la réalité en milieu hostile.
Mais il est surement celui qui s'en approche le plus.