Dernièrement, j’ai relu pas mal de nouvelles Lovecraftienne dont son incontournable histoire autour de Cthulhu. Et me voilà, en train de jouer à Call of Cthulhu, deux ans après sa sortie. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu, l’île de Darkwater correspond parfaitement à l’univers de l’auteur. Edward Pierce, notre héros, y est convié pour trouver sens à la mort de Sarah Hawkins. Une mystérieuse peintre qui paraissait visiblement perturbé. L’enquête de Pierce nous mènera à côtoyer une puissance supérieure ainsi que les membres de son culte. Méfiez vous des apparences, chaque personnage possède son histoire et ses ambitions. Le récit de Call of Cthulhu n’est pas bancal, mais sa folie ne s’apparente pas à un simple détail. Les visions dénuées de sens et le côté non euclidien créent une atmosphère pesante, on en vient à se demander à chaque instant si l’on est belle est bien dans la réalité. Malgré tout, on ne perd pas les origines du personnage et chaque scène mérite une bonne part de fouille et de déduction jusqu’à reconstituer des moments clés du passé pour en tirer quelque chose nous rapprochant de la vérité. Je ne vais pas vous mentir, l’histoire est sombre, voir très sombre mais tellement bien écrite que l’immersion est quasi-total. Dommage que l’IA des ennemis soit peu évoluée, certes à un moment dans l’aventure le jeu met en place une barre de détection, mais avant cela, rien. J’ai même bloqué le passage à un cultiste sans qu’il n’ait pris la peine de me regarder. Mais bon, quel jeu ne possède pas de problèmes autour de l’IA ?
Comme je l’ai dit, la base du Gameplay reste l’enquête autour de cette île, et la base d’une bonne enquête, c’est l’interrogation. Alors le jeu nous met à disposition plusieurs compétences : l’investigation, la perception, la psychologie, l’éloquence et la force. Elles nous seront utile afin de débloquer de nouveaux dialogues, ou encore trouver plus d’indices. Appart la force, j’ai beau cherché mais je ne me rappelle pas avoir eu besoin de l’utiliser (quelle regrettable erreur de l’avoir amélioré). Mais bon, les autres s’avèrent utile, en effet il y a beaucoup d’éléments cachés, certains primaires et d’autres secondaires. Vous pourrez si vous le voulez rechercher la collection complète de livres impies, ou l’intégrale des somnifères de Darkwater… Il existe aussi deux compétences que je n’ai pas évoqué, l’occultisme et la médecine, ces deux-là font cas appart car elles ne se montent pas à l’aide de points de compétence mais plutôt en fouillant certains éléments du décor.
Objectivement parlant, Call of Cthulhu est un très bon jeu, ses multiples phases de Gameplay varient toute et sont rarement redondante. Rechercher des indices, interroger des témoins ou encore affronter sa propre folie, chaque action a un impact sur la fin du jeu (4 fins disponible). La façon dont est raconté l’histoire transmet au joueur une véritable envie de mettre un point sur la vérité même si celle-ci n’est toutefois pas très joyeuse…
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L'univers fidèle à Lovecraft
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L'histoire prenante
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Les éléments secondaire
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La part d'enquête assez poussé
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L'IA quelque fois aveugle
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Quelque phases de Gameplay longue