Test de Starfield : À la recherche des Étoiles
Starfield, le dernier opus de Bethesda, offre une expérience de jeu qui oscille entre l'émerveillement et la déception. Ce titre prometteur offre une pléthore de missions et d'activités, mais il ne réussit pas toujours à convaincre dès les premières heures.
Les Graphismes
Les graphismes de Starfield sont une affaire mitigée. D'un côté, certains environnements sont à couper le souffle, avec des détails époustouflants qui rendent la galaxie vivante. D'un autre côté, certains éléments visuels laissent à désirer, et l'on ne peut s'empêcher de penser que Bethesda aurait pu faire mieux. Cela crée une expérience visuelle inégale qui peut rendre l'exploration à la fois immersive et frustrante.
La Durée de Vie
Si vous êtes prêt à persévérer, Starfield récompensera votre investissement en temps. Avec une multitude de missions secondaires, de quêtes annexes et de secrets à découvrir, il est possible de passer des centaines d'heures dans cet univers. Pour les joueurs en quête de longévité, c'est un véritable paradis.
La Prise en Main
C'est là que le bât blesse. Starfield met du temps à décoller, et il est nécessaire de jouer plusieurs heures avant de ressentir une véritable connexion avec le jeu. Ce manque de "saisissement immédiat" peut décourager certains joueurs, car un jeu devrait captiver dès le départ. Le démarrage laborieux est un défaut majeur, et il est regrettable que Bethesda n'ait pas réussi à créer un premier acte plus engageant.
Le fait que les phases d'atterrissage et de décollage soient gérées comme des cinématiques et ne permettent pas au joueur de prendre les commandes à 100% de son vaisseau est un autre point de critique important. Cela restreint l'expérience d'exploration spatiale et peut décevoir les amateurs de simulation.
Le fait que les zones sur les planètes sont générées procéduralement et que les joueurs ne peuvent pas faire le tour complet d'une planète à pied est également un élément décevant. Cela limite la liberté d'exploration et peut donner l'impression que les environnements sont moins authentiques. Ils n’en demeurent pas moins vastes et riches.
Le Moteur
Starfield utilise le moteur éprouvé de Bethesda Creator Engine 2, ce qui le rend stable mais présente également des inconvénients. Si les développeurs connaissent bien ce moteur, certains aspects du jeu montrent leur âge, donnant un côté vieillissant à l'expérience.
Starfield souffre de temps de chargement fréquents et parfois longs. Cette lacune peut être particulièrement frustrante, d'autant plus qu'elle peut rompre l'immersion.
Un point positif, cependant, est la possibilité de personnaliser les commandes, y compris la configuration AZERTY, via les menus. Cela offre une plus grande flexibilité aux joueurs francophones.
Un aspect prometteur pour l'avenir de Starfield est la communauté des moddeurs. Comme cela a été le cas avec de nombreux jeux Bethesda, il est probable que les moddeurs apportent des améliorations significatives aux graphismes, au gameplay et à l'expérience générale du jeu. Cela pourrait permettre de combler certaines des lacunes que nous avons mentionnées.
Conclusion
Starfield est un jeu intrigant qui offre une plongée fascinante dans l'univers interstellaire de Bethesda. Malgré quelques défauts, tels que les temps de chargement, les limitations de pilotage et les contraintes d'exploration planétaire, il parvient à captiver grâce à une profondeur de jeu impressionnante. Si vous pouvez surmonter un démarrage lent et les aspects visuels inégaux, vous serez récompensé par une expérience de jeu gratifiante qui n'a d'égale que les autres titres de l'éditeur. Néanmoins, le potentiel du modding laisse espérer que ces problèmes puissent être atténués à l'avenir. En fin de compte, Starfield est un jeu qui mérite d'être exploré, mais il n'atteint pas tout à fait les étoiles. Le jeu est solide pour le moment, mais c'est une expérience qui dépendra en grande partie des améliorations apportées par la communauté.
