Peu d'éditeurs de jeux vidéo sont capables de nous enthousiasmer à l'annonce d'un remake. Il y a bien Sony qui, même s'il n'en est pas l'instigateur, tente de déterrer les licences phares de sa PlayStation comme Crash, Spyro, Medievil.
Aussi, avant de poser les mains sur ce Resident Evil 2, on ne peut s'empêcher de pousser un petit soupir. "Encore ? Sérieusement ?". Oui, sérieusement. Et vous voulez que je vous dise ce qu'il y a de plus beau dans ce remake ? La promesse, à demi-mot, qu'un jour Resident Evil 3 : Nemesis et Resident Evil 4 auront droit au même traitement de faveur.
Les zombies, eux, sont répugnants (dans le bon sens du terme). La peau est moisie, du sang coule constamment, de la chaire pendouille des membres... Là où Resident Evil 2 nous impressionne, c'est au niveau de la physique des corps. L’équipe a fait un travail d’orfèvre pour nous donner la nausée. En tirant sur un cadavre ambulant, nous pouvons apercevoir les muscles. En shootant au même endroit, les os sont exhibés sous mes yeux. Plus on bombarde un ennemi, plus on peut contempler ses organes. Des tissus humains virevoltent dans tous les sens et glissent le long des murs. De la pure folie !