Retour aux sources réussi, Battlefield 6 reprend l’ADN de la franchise avec des cartes de taille raisonnable, une ambiance de guerre immersive et la possibilité de détruire les bâtiments, ce qui renforce le chaos et la stratégie.Graphismes et audio de haute volée.

Contenu solide dès le lancement : Contrairement à certains opus précédents, Battlefield 6 propose une campagne (Elle a le mérite d’exciter), un multijoueur riche.

Faut pas se raconter d’histoires : tout n’est pas rose dans ce monde^^

Battlefield 6 souffre d’un manque de cohérence stratégique : d’un côté, il promet un retour aux sources, mais de l’autre, il pousse un Battle Royale mal conçu et des pratiques commerciales agressives.

En résumé, Battlefield 6 est un jeu bancal, coincé entre nostalgie et opportunisme, avec des choix qui nuisent de temps en temps a l’expérience globale.

Je recommande Battlefield : malgré ses défauts, c’est une vraie bonne expérience sur PC.

À l’inverse, BO6, qui , lui, est une purge totale pour les joueurs PC.

Points positifs :

- Un monde ouvert irréel incroyable

- Gameplay varié, magique, grandiose

- L'exploration aux petits oignons

- Fantastique durée de vie (environ 370h sans me presser pour ma part)

- Direction artistique superbe

- L'ambiance inoubliable

- Bestiaire immense

- La bande-sonore cultissime

- Certains boss sont fous !

- PVP disponible pour les adeptes

- L'impact des choix du joueur et les nombreuses fins disponibles

- Le sentiment de vivre une épopée unique

Points négatifs :

- Quelques rares bugs

- Quelques petits soucis d'équilibrage

- Manque d'approfondissement au niveau de la dimension scénaristique

En conclusion...

Captivant à bien des égards bien qu’il ne soit pas encore fait pour tout le monde, Elden Ring parvient à créer l’exploit. Celui d’ouvrir les contours d’une formule dont on pensait avoir fait le tour, malgré les tours de forces provoqués par Bloodborne et Sekiro. Un nouvel horizon s’ouvre pour From Software, et si l’on voit facilement quelques détails à régler au niveau de la technique, de l’interface et de l’équilibrage, j'ai du mal à voir comment la proposition globale pourrait être plus forte.

Plus qu’un Dark Souls en monde ouvert, Elden Ring est un nouveau mètre-étalon qui devrait influencer des tas d’open-worlds dans les années à venir, après avoir pris lui-même inspiration chez ses prédécesseurs et chez quelques grands noms de ces dernières années. Il fait partie de ces jeux qu’on ne lâche pas, qu’importe ses défauts. La marque des grands jeux en somme.

Malgré quelques couacs techniques et certains aspects perfectibles, Elden Ring cotoie les sommets de l’art vidéoludique. Si tout n’est pas parfait, l’expérience en elle même l’est et mérite amplement cette note dédiée aux jeux faisant évoluer et franchir un cap à ce média.

Alors que certains totalisent des milliers d’heures sur les jeux FromSoftware (saga Dark Souls, Bloodborne, Sekiro…), réussir à surprendre de nouveau les fans de la première heure était clairement un challenge osé et pourtant, Hidetaka Miyazaki y parvient une nouvelle fois avec brio et insolence.

Elden Ring marque un tournant dans le registre des jeux en monde ouvert en proposant aux joueurs une aventure visuelle, sonore, technique, artistique mémorable et culte. Les superlatifs manquent pour décrire les sensations manettes en mains et c’est avec des diamants plein les yeux que j’y retournerai une fois ce test publié.

Car si le jeu parfait n’existera jamais, l’aventure vidéoludique parfaite elle, est bien de ce monde.

Et elle se nomme Elden Ring > 20/20