Au-delà de la rigidité apparente des combats, on découvre un monde vibrant, terriblement authentique. Tout semble vivant : les PNJ ne se contentent pas d’exécuter des scripts prévisibles, ils interagissent entre eux et réagissent à votre présence d’une manière réaliste. La nature elle-même est une œuvre d’art vivante, minutieusement détaillée, du bruissement des feuilles bercées par le vent aux chants des oiseaux, jusqu’au martèlement rythmique d’un pic noir sur l’écorce d’un arbre. Chaque détail contribue à créer une atmosphère profondément immersive.
L’histoire, quant à elle, rivalise avec les meilleures séries télévisées. On se surprend à attendre chaque cinématique avec impatience, les yeux rivés sur l’écran, captivé par les intrigues et les moments de tension intense dignes de Game of Thrones. L’incertitude pèse à chaque tournant, maintenant une pression constante qui empêche toute lassitude.
En matière de gameplay, l’infiltration est incroyablement bien pensée et, selon moi, surpasse largement le système de combat. Bien que ce dernier puisse sembler exigeant au début, il devient réellement gratifiant une fois que l’on en maîtrise les subtilités.
En somme, vous l’aurez compris : ce jeu m’a conquis. Et pour moi, Kingdom Come: Deliverance 2 ne doit pas être abordé comme un simple jeu à parcourir, mais comme une expérience à vivre pleinement.